24 novembre 2006

Il est 5 heures Paris s'eveille...

Il est 8 heures et j'ai encore sommeil...

Il est 8 heures, Shanghai s’est deja eveille depuis deux bonnes heures, mais pas moi. Je suis dans le taxi, bien plus tot que d’habitude, je sais je sais, je suis un privilegie, je n’ai besoin que d’a peine un quart le matin pour me rendre au bureau… Mais ce matin, j’ai un rendez-vous dans les bureaux a cote de notre usine, donc il me faut presque une heure pour y aller, en traversant des kilometres de zones industrielles.

Mais avant d'y arriver, je traverse notre quartier. Le matin est le moment que je prefere, car les rues sont animees, c’est une ruche, le restaurant en face de notre bloc est une gargotte pour les dizaines de travailleurs travaillant dans les chantiers de construction du quartier, donc le matin on epluche des kilos et des kilos de salades, de courges enormes, de legumes en tout genre, je suis enerve de ne pas avoir pris mon appareil photo pour prendre ca sur l’instant. Alors certes tout est prepare la, a moitie a l’interieur, a moitie a l’exterieur, sur le trottoir pas franchement propre, mais ca semble tellement bon. Les marmites et bacs a vapeurs fument, les chefs, avec leurs toques blanches, si si, ils portent des toques blanches! s’affairent, comme dans n’importe quelle cuisine de restaurant, mais la c’est dehors, sur le trottoir!

Promis un de ces quatre je me leverai plus tot et irai faire des photos. Ensuite, on trouve les métiers de rue, ceux qui existaient en France il y a des annees, mais disparus depuis ou presque. La la vendeuse de produits laitiers qui se pose a un croisement avec sa glaciere pour vendre des yaourths liquides, a cote d'elle une autre prepare sur une plaque de cuisson des galettes, pas des galettes bretonnes, non mais ca sent bon.
Elles sont la tous les jours, qu’il fasse beau ou pas, elles ont donc le visage tanne et burine par le vent, le froid, le soleil, mais toujours souriantes. Derriere elles, on apercoit un spectacle inconnu jusqu’a il y a quelques jours.

En effet, il se passé quelque chose d’etrange, un phenomene inexplicable, j’ai envie d’appeler Scully et Mulder pour percer le mystere… qu’est ce donc? A Shanghai, d’habitude on arrive a distinguer les coiffeurs, les vrais, des faux, les coiffeurs a “xiaojie” ou salons a demoiselles legeres, salons de massage speciaux, les bordels de Shanghai pour faire simple, a la lumiere eclairant l’interieur de ces salons. Jusqu’a la semaine derniere, ces faux salons de coiffure n’etaient pas reconnaissables a leur deventures, identique aux vrais (meme signes exterieur, vous savez, ce tourbillon rouge, noir et blanc comme aux US indiquant les barber shop), non, le vrai signe de reconnaissance, c’est la lumiere rose qui eclaire l’interieur du salon. Un neon rose blafard reconnaissable sans aucune possibilite de se tromper. Or donc depuis une semaine, plus de neon rose,…cette lumiere faible est donc remplace par de la lumiere blanche, donc desormais on voit de l’exterieur l’interieur des ces salons. Autant dire la misere…pendant combien de temps encore avant le retour des salons roses?

Et puis il y a le reparateur de velo, celui qui quand vous avez creve va demonter le pneu, retirer la jante et la plonger dans un bassine d’eau pour reperer la fuite, le trou de crevaison avant de poser une rustique et zoum, vous voila reparti, et puis le kiosquier vendant les journaux et voila, je sors de mon quartier et le taxi s’engage dans l’avenue menant au tunnel qui va m’emener de l’autre cote a Pudong vers l’usine... fini de dormir, il est temps de se reveiller!

Bonne journee a tous et bon WE

A+
SebT

Shanghai, le 24 Novembre, 8h30, ciel nuageux et temperature fraiche.


Vendeurs de fringues dans la rue.

2 commentaires:

À 10:11 AM , Anonymous Anonyme a dit...

Séb, c'est une "rustine" qu'on colle sur les boyaux, et pas une "rustique".

Nous, on avait vu des barber shops d'extérieur: une chaise, une serviette autour du coup du client, et zou, une coupe de cheveux au milieu du trottoir. Pas pu prendre de photo non plus, parce que le coiffeur "pliait les gaules" à notre arrivée. Quel dommage: cela eût fait un beau cliché N&B.

 
À 3:39 AM , Blogger SebT a dit...

ok ok.. rustine...desole...
pour les barber shops d'exterieur, j'en ai un en vue!
A+

 

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