26 décembre 2005

Il y a un an... les etoiles filantes...

Il y a un an:
- nous arrivions a Shanghai et decouvrions la Chine,

- notre repas de Noel fut constitue de "nouilles sautees" preparees pas notre Ayi car nous n'avions pas pense a ammener avec nous autre chose pour pouvoir feter Noel,

- je decouvrais mes collegues (ou redecouvrais certains collegues comme Patrick) et mon nouveau bureau dont vous connaissez desormais tous la vue et bien compris a quel point elle m'impressionne,

- nous quittions Londres et n'imaginions pas que cette ville, son quartier d'Hammersmith, ses parcs et surtout nos amis de la-bas (les familles Lal. , Che. , Fig., Pan. et Bou. et tous les autres...) allaient nous manquer autant,

- je redecouvrais ce que c'etait que d'habiter dans un pays ou je ne maitrise pas la langue et donc me retrouvais a nouveau, cela faisait longtemps que ca ne m'etait pas arrive "sourd, muet et aveugle" car le Chinois et bien c'est du Chinois pour moi, je ne comprenais rien (et aujourd'hui c'est un peu mieux, mais toujours aussi difficile),

- le Tsunami ravageait l'Asie du Sud-Est et les commemorations actuelles nous rappellent cette tragedie. La mosquee d'Aceh, seul batiment toujours debout au milieu d'un champ de ruine immense etant l'image qui m'a le plus marque,

- je redecouvrais TV5, la lucarne Francaise sur le monde,
- j'ecoutais pour la premiere fois, et pas la derniere "Les Cow-Boy Fringuants": Les Étoiles Filantes

Si je m'arrête un instant
Pour te parler de ma vie
Juste comme ça tranquillement
Dans un bar rue St-Denis
J'te raconterai les souvenirs
Bien gravés dans ma mémoire
De cette époque où vieillir
Était encore bien illusoire
Quand j'agaçais les p'tites filles
Pas loin des balançoires
Et que mon sac de billes
Devenait un vrai trésor
Et ces hivers enneigés
À construire des igloos
Et rentrer les pieds g'lés
Juste à temps pour Passe-Partout
Mais au bout du ch'min dis-moi c'qui va rester
De la p'tite école et d'la cour de récré ?
Quand les avions en papier ne partent plus au vent
On se dit que l'bon temps passe finalement......
Comme une étoile filante

Si je m'arrête un instant
Pour te parler de la vie
Je constate que bien souvent
On choisit pas mais on subit
Et que les rêves des ti-culs
S'évanouissent ou se refoulent
Dans cette réalité crue
Qui nous embarque dans le moule

La trentaine, la bedaine
Les morveux, l'hypothèque
Les bonheurs et les peines
Les bons coups et les échecs
Travailler, faire d'son mieux
En arracher, s'en sortir
Et espérer être heureux
Un peu avant de mourir
Mais au bout du ch'min dis-moi c'qui va rester
De notre p'tit passage dans ce monde effréné ?
Après avoir existé pour gagner du temps
On s'dira que que l'on était finalement...
Que des étoiles filantes

Si je m'arrête un instant
Pour te parler de ma vie
Juste comme ça tranquillement
Pas loin du Carré St-Louis
C'est qu'avec toi je suis bien
Et que j'ai pu' l'goût de m'en faire
Parce que tsé voir trop loin
C'pas mieux que r'garder en arrière
Malgré les vieilles amertumes
Et les amours qui passent
Les chums qu'on perd dans' brume
Et les idéaux qui se cassent
La vie s'accroche et renaît
Comme les printemps reviennent
Dans une bouffée d'air frais
Qui apaise les coeurs en peine
Ça fait que si à' soir t'as envie de rester
Avec moi, la nuit est douce on peut marcher
Et même si on sait ben que tout dure rien qu'un temps
J'aimerai ça que tu sois pour un moment......
Mon étoile filante

Mais au bout du ch'min dis-moi c'qui va rester...
Mais au bout du ch'min dis-moi c'qui va rester......
Que des étoiles filantes



Bises a tous,
SebT

0 commentaires:

Enregistrer un commentaire

Abonnement Publier les commentaires [Atom]

<< Accueil