J'ecris regulierement que Shanghai est une ville dans laquelle je me sens bien et qui me facsine. Il y en a une autre ou je suis passe rapidement il y a plusieurs annees qui m'avait impressionne pour d'autres raisons: Beyrouth. Enfin Beyrouth, mais aussi Baalbeck.
A l'epoque la reconstruction etait en marche, mais cette ville etait encore marque des traces de la guerre qui s'etait acheve quelques annees plus tot. La fameuse "ligne verte" etait encore visible. L'hotel Holiday Inn, qui faisait justement partie de cette ligne verte etait encore la, et portait toujours des cicatrices de cette epoque: impacts de balles et traces d'obus. L'armee Syrienne etait encore presente partout, mais on sentait que la restruction battait son plein et que ce pays retrouverait bientot son lustre d'antan.
Il y a qq mois, j'avais poste un dessin a propos de l'opportunite manquee de paix au Proche-Orient suite a l'accident de sante de Sharon. A ce moment la, on sentait une ouverture possible. Le faucon israelien responsable des massacres de Sabra et Shatilah avait ordonne le debut du retrait des colonies, le mouvement etait lance, la creation de son parti politique etait une etape supplementaire pour une nouvelle voie... quelques mois plus tard, le Ministre de la Defense est un travailliste, clame haut et fort qu'il a decide de bouter le Hezbollah hors du Liban Sud et qu'il continuera d'ordonner la destruction totale des infrastructures Palestiniennes et Libanaises... et si au passage des civils meurent ca ne compte pas. Alors certes le Hamas et le Hezbollah ont enleve des soldats et en ont tues d'autres et ainsi rompu une treve tacite et continuent egalement de bombarder a l'aveugle des cibles civiles du nord d'Israel, mais la disproportion des moyens est tellement enorme que toute comparaison est inutile. Le Liban qui avait mis 15 ans a se relever est a nouveau detruit, Israel est simplement en "stand-by".
Cette situation m'exaspere. J'accepte qu'on ne soit pas d'accord avec moi, mais je tenais a exprimer ma tristesse et mon exasperation a propos de cette situation. Pensons un peu a Beyrouth et aux Libanais, tous les Libanais.